Le retour... pour quoi ?
« Bienvenue à l’Aéroport Aimé Césaire de Martinique !
Veillez à ne laisser aucun bagage sans surveillance ! »
Je m’en moque, moi Max :
Ce n’est pas la première fois que je voyage…
Et puis d’ailleurs, je n’ai qu’un bagage : mon sac à dos, mes souvenirs de Séverine et ma soif de la revoir.
Je sors, porte C, jette un œil à gauche, à droite, mais point de Séverine.
Des gens, tout autour, qui guettent, papier et bic en main… Encore des gratte-papiers !
Où est Séverine ? A-t-elle eu mes informations de vol ?
Et ce ciel gris qui n’arrange rien…
Pourquoi ne m’a-t-elle pas donné le motif de ma venue éclair ? Personne pour me renseigner, que l’attente qui se poursuit…
Ce voyage en Martinique, je ne l’avais pas prévu si tôt, mais bon, du moment que Séverine est là, tout va : le temps s’arrête, suspendu à nos retrouvailles, l’île toute entière s’accordant à nos violons…
Subitement, sur la gauche arrive un gars avec une tablette : « Max ISSIMEM »… C’est moi.
Et lui, ce n’est pas ma Séverine !