la traaace
aRchivEs
>>> Vendredi 12 janvier 2018
Soirée d'ouverture de la saison 2018
(à l'Oeuf, rue Garnier Pagès)
Vous étiez une trentaine à être venus regarder le film de Marie-Line,
écouter se dérouler les chemins passés de 2017, ceux à-venir et participer à une
expérience de speed-writing
visages connus
regards nouveaux
et désir fou
de cheminer ensemble
MC
Isabelle Kanor
Véronique Kanor
speed-collective-writing
La balade sur un chant m’aide à franchir le pas et je crée
voilà la vérité où le monde doit vivre et devenir ce qu’il doit être
de l’œuf-lumière jaillit alors la vérité pour l’éprouver
vouloir éprouver l’infini du monde sans rien prouver.
Le texte émergé de sa poche souffle l’air qui emplit ses poumons
à l’horizon de la rencontre, s’éprouve quelque chose de non-encore dit
les métamorphoses en amour font jaillir la quintessence d’une lumière dans les yeux
et sont censés aboutir à la plénitude, à l’aube de l’infini des possibles,
les horizons en ligne de mire nous propulsent vers la vérité gestatrice, source de toute vie.
La transe irréductible d’un chien émeut la lune bleue
la lumière impulse au vivant des mouvements nouveaux à l’infini
du tréfonds de l’infini jaillit la lumière, indéfinissable vérité
la création est la métamorphose de la vie, sculpter la matière par la main et l’esprit
l’envie de croquer le moment.
Mes maux de dents, mots dehors. Je sculpte ma douleur.
Que la transe corporelle qui me traverse,
liberté, chère liberté, tu m’amènes droit vers la création, la vie
le don de sentir pour faire vivre l’œuvre
le don du créateur est le contraire des maux
dessiner l’univers peut-il se résumer à éprouver le monde avec ses incertitudes,
ses questionnements et surtout ses rêves inassouvis ?