Bateaux de pêcheurs, bateaux de labeur et voiliers de plaisance
Quand viennent bateaux rouges, bleus, jaunes
Les silhouettes de pêcheurs lancent l’épervier troué, rapiécé.
Quand les bateaux blancs, bleus, c’est tout
Les sons de labeur, suent, au front, buriné
Amour et voiliers tapent la vague rebelle
Histoire de plaisance, plaisir d’aisance, des anses
Vision des voiliers glissant, flots éternels.
Les voilà en partance pour savoir qui est, qui n’est
Alors sur, dessous, dessus, dedans
Dans les bleus profonds, noirs fonds
Faits de nuances invisibles, visibles, à côté
Vois l’onde chaloupée, à l’envers des vers
L’onde en roulis, vis versa, versa vis et zut
Violente et forte beauté, séduisante, charmante, aimante
Aussi visage d’écume déchirée, blanche, lumineuse, à souhait
Où des baigneurs isolés, rayonnants, craintifs, courageux
Ici, tentent, désespérément, de vivre ainsi
Peut être de s’immerger, se noyer, revenir, rire.
(photo Vincent Gayraud)