Lettre de ce que l’on a vécu
Mes sœurs, mes frères, mes tantes, mes amies, mes parents.
Le souffle de vie m’habite encore et je me demande par quel miracle ai-je survécu à tant d’années de servitude, d’effacement de mon moi dans cette contrée inconnue.
Ma résistance, je la dois à mon génie et à cette force naturelle transmise par vous et les dieux d’Afrique.
___________________________________________________Yolande__________
Réponse d'Emmanuel :
Cette force naturelle dont tu parles, Yolande, elle est là toujours, ici, maintenant, et toi-même tu sais combien nous en avant besoin en quantité, pour garder en nous l’envie de faire, l’envie d’avancer, l’envie d’aller là, de construire avec, de biffer ou raturer sa vie pour mieux la recommencer, pour croire encore qu’on va remettre ensemble ces morceaux d’humanité dont ceux-là ne veulent plus…
Cultiver et entretenir ces forces pour rhizomer nos utopies, nos folies d’être, notre fierté d’être, et nos envies d’être ensemble, malgré tout…